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Un jour viendra couleur d'orange!
12 mars 2013

Hommage à Stéphane Hessel: Les indignés!

 Prasquier du CRIF, Peltier de l'UMP et quelques autres salissent la mémoire du grand homme Stéphane Hessel! Qui était-il exactement?

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Stéphane Frédéric Hessel (né le 20 octobre 1917 à Berlin, mort le 27 février 2013 à Paris) est un diplomate, ambassadeur, résistant, écrivain et militant politique français. Né Allemand, Stéphane Hessel arrive en France à l’âge de 8 ans. Naturalisé français en 1937, normalien, il rejoint les Forces françaises libres en 1941 à Londres. Résistant, il est arrêté et déporté à Buchenwald, puis à Dora, et ne doit la vie qu’à une substitution d’identité avec un prisonnier mort du typhus, et à son évasion.

hesselIl entre au Quai d’Orsay en 1945, et fait une partie de sa carrière diplomatique auprès des Nations unies (dont le siège est, à l'époque, installé en France, à Paris, au Palais de Chaillot), où il assiste comme témoin privilégié à la constitution de la charte des droits de l’homme et du citoyen. Homme de gauche et européen convaincu, il est ami de Pierre Mendès France et de Michel Rocard.

Stéphane Hessel est connu du grand public pour ses prises de position concernant les droits de l’homme, le problème des « sans-papiers » et le conflit israélo-palestinien, ainsi que pour son manifeste Indignez-vous !, paru en 2010, au succès international.

Stéphane Hessel naît à Berlin durant la Première Guerre mondiale. Son père, l'essayiste et traducteur allemand Franz Hessel, est le troisième fils d'Heinrich Hessel, polonais d'origine juive, ayant fait fortune dans le commerce des grains. La famille est installée à Berlin depuis 1889 et est parfaitement assimilée. Franz est baptisé dans la religion luthérienne[4]. Sa mère, Helen Grund, est la fille cadette d'un banquier d'origine silésienne dont la famille a eu du mal à accepter l'origine juive de Franz .

Helen est l'héroïne anticonformiste de Jules et Jim, le roman autobiographique d'Henri-Pierre Roché racontant l'histoire du trio amoureux formé par Henri-Pierre (« Jim »), Helen (« Kathe ») et Franz (« Jules »). Cette histoire a été popularisée par le film de François Truffaut, où le rôle féminin (« Catherine ») est interprété par l'actrice Jeanne Moreau. Dans l’œuvre, en grande partie inédite, de Roché, Stéphane Hessel est figuré par le personnage de Kadi.

Stéphane Hessel voit son père comme un homme merveilleusement bon, sage, érudit mais avec lequel il gardera peu de contacts. Il se sent plus proche de sa mère dont il admire l'irrespect et l'ingéniosité[9]. Il la voit comme un être brillant, exigeant et volontaire"

À l'automne de 1939, Stéphane Hessel est mobilisé et part faire ses classes à Saint-Maixent comme trois promotions de normaliens et, en mars 1940, il est affecté dans la Sarre.

Envoyé au front, il assiste, sans avoir l'occasion de combattre, à la débâcle et, après une longue errance avec son unité, il dépose les armes à Saint-Dié et se retrouve dans le camp de prisonniers militaires de Bourbonne-les-Bains d'où il s'évade en compagnie du capitaine Segonne qui lui parle de l'appel du général de Gaulle. Il rejoint Vitia à Toulouse puis se rend à Marseille via Montpellier et Aziz.

C'est là qu'il rencontre Varian Fry, qui est mandaté par Eleanor Roosevelt pour organiser, via le consulat des États-Unis, l'évasion de deux cents (qui seront finalement plus de deux mille) intellectuels en danger.

 Stéphane Hessel rejoint alors Londres en passant par Oran, puis Lisbonne où il retrouve Vitia sur le départ pour les États-Unis.

À Londres, il rencontre Christian Fouchet, qu'il a connu à l'École alsacienne et qui le convainc d'entrer dans l'aviation. En juin 1941, il est élève navigateur et en mars 1942, il obtient son brevet. Cependant une rencontre avec Tony Mella le conduit à préférer un poste au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), comme agent de liaison avec l'état-major britannique, dans la section R. En novembre 1942, sa femme Vitia quitte les États-Unis pour le rejoindre. 

En mars 1944, il est déposé à Saint-Amand-Montrond dans le cadre de la mission Gréco pour organiser la dispersion des émetteurs de la résistance. Dénoncé sous la torture par un compagnon de lutte, il est arrêté à Paris le 10 juillet et, sous le supplice de la baignoire, il parle à son tour.

Le 8 août, il est déporté, en même temps que trente-six autres agents secrets britanniques, français et belges, en train, à Buchenwald, où ils sont détenus au bloc 17. Seize d'entre eux sont pendus le 11 septembre, onze autres sont exécutés le 5 octobre.

C'est alors que deux prisonniers, l'opposant allemand Eugène Kogon, et le résistant Alfred Balachowsky, qui avaient été affectés aux expériences médicales (essais cliniques de médicaments contre le typhus avec injections de l'agent pathogène), obtiennent la complicité du kapo Arthur Dietzsch et du médecin du camp pour opérer des substitutions entre des agents secrets condamnés à mort et des prisonniers morts du typhus.

Trois prisonniers sont ainsi sauvés : Forest Yeo-Thomas, Harry Peulevé et Stéphane Hessel. Stéphane Hessel prend alors l'identité de Michel Boitel, mort du typhus le 20 octobre 1944. Il est transféré à Rottleberode dans le Harz comme comptable dans l'usine de trains d'atterrissage.

En janvier 1945, après une tentative d'évasion ratée, il est transféré à Dora où il échappe de peu à la pendaison et où il est affecté au nettoyage du camp.

L'avancée des armées américaines provoque, le 4 avril, le transfert du camp vers Bergen-Belsen. Dans le train en marche, il démonte deux lattes du plancher, glisse entre les bogies, rejoint les lignes américaines à Hanovre. C'est de son régiment américain qu'il est renvoyé à Paris, où il arrive le 8 mai 1945"

S'ouvre alors une grande carrière diplomatique.

 

MORT DE STEPHANE HESSEL.

C'est le manifeste de Stéphane Hessel Indignez-vous ! qui est à l'origine du mouvement des Indignés. Se réclamant des influences du Printemps arabe, il est né sur la Puerta del Sol, en Espagne, le 15 mai 2011, puis s'est propagé partout dans le monde. En Grèce, aux États-Unis, au Japon ou encore en Israël, retour en images sur ces Indignés de Stéphane Hessel qui dénoncent la crise, la corruption et le chômage.


Stéphane Hessel:

« Je vous souhaite à tous, à chacun d’entre vous, d’avoir votre motif d’indignation. C’est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j’ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l’histoire et le grand courant de l’histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler. »

Stephane Hessel, résistant, diplomate, écrivain, militant, homme d’une sagesse extraordinaire, pacifiste, humaniste, nous a quittés, à 95 ans. Notre hommage sera succinct, car l’émotion a gagné chacun des membres de VoX.

« Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner, si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance. »

Il a connu l’horreur, sans doute la pire de notre histoire, il a résisté contre elle dans un contexte épouvantable, il a participé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, en 1948, et il n’a jamais cessé d’agir pour notre monde, pour nous, avec le sourire et une générosité exceptionnelle. Lucide, il observait le monde actuel avec autant d’inquiétude que d’espoir en chacun d’entre vous :

« Aussi, appelons-nous toujours à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. À ceux et celles qui feront le XXI ème siècle, nous disons avec notre affection :

CRÉER, C’EST RÉSISTER. RÉSISTER C’EST CRÉER. »

Rappelons-nous ces mots. N’oublions jamais de nous indigner. N’oublions pas son message, n’oublions pas la personne exceptionnelle qu’il a été et les conseils qu’il nous a prodigués, la chaleur et le sourire qu’il a donné aux résistants d’aujourd’hui. Orphelins à présent, nous devons trouver notre propre voie dans ce monde si complexe, et nous y arriverons.

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« Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l’incompréhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité. Il le savait. Mais nul ne pouvait lui disputer le courage ».

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Commentaires
Z
Coucou Mic<br /> <br /> Merci tout d'abord pour ton gentil passage.<br /> <br /> Je découvre ce grand homme que je ne connaissais pas et je suis stupéfaite de son parcours, il a échappé de peu à la mort, a pris une autre identité.... hommage à ce grand Homme qui a eu un parcours hors du commun. Après les grosses pluies d'hier, le soleil est revenu sur mon île et la chaleur aussi. Bonne soirée, bonne semaine et bisous.
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